Était un très bon tireur • Possède une large connaissance du surnaturel • A eu trois relations après celle avec Karen; une créature répondant au nom de Eleanor Visyak, une chasseuse Annie Hawkins et un début de relation avec Jody Mills, une agent de police. • Avait un chien nommé Rumsfeld • Ancien alcoolique, mais même mort il garde son goût pour l'alcool • Son meilleur souvenir reste celui passé avec les deux Winchesters autour d'un film de Chuck Norris • Aime les séries télévisées
Caractère
A propos de moi:
Je me présente, je m'appelle Jo mais on me connait plutôt sous le nom de Bah...Jo XD et je suis âgé(e) de 24 ans. La célébrité que j'occupe sur ce forum est Jim Beaver. J'ai trouvé SPN sur un top site et je le trouve pas mal. Je serais présent(e) 5-6/7. Le code du règlement est le suivant OkByAngel
Une vie, de son début à la fin...et peut-être même après.
La mort n'est pas une fin, mais une suite
The childhood
« Apparemment, impossible de passer outre. Après tout, il est vrai que cela fait partie de mon existence, comme tout à chacun : l'enfance.
Je m'en souviens encore suffisamment pour n'avoir pu l'oublier un jour. J'aurais préféré cependant, peut-être que le reste aurait été différent, plus agréable, sait on jamais. Puisqu'il est impossible de revenir sur le passé ( pour mon cas ) autant assumer et regarder une dernière fois en arrière.
Je n'étais qu'un gamin à cette époque. Un sale gamin aux yeux de mon père. Il est vrai, je n'ai jamais répondu à ses attentes, d'ailleurs avec le recul, je me dis qu'aucun autre môme n'aurait pu satisfaire cet homme. Il était du genre intransigeant, impatient et violent. Mon père était une pourriture, et encore plus lorsqu'il buvait. Ma mère avait beau prier chaque soir pour le compte de mon père, il revenait autant saoul que le soir d'avant. Les cris, les pleurs d'une mère, je connais. Les insultes, les coups d'un père, je connais. Et puis il y a eu cette détonation. Une solution à mon problème, notre problème. J'imagine la culpabilité, le jugement que je ressentais lorsque je croisais le regard de ma mère. Considérer cela comme une erreur...mais non. Une erreur, certainement pas. Un monstre ? Non plus. Coupable ? D'avoir sauvé ma mère peut-être. Et la reconnaissance dans tout ça ? Autant se la carrer là où je penses, car personne n'est reconnaissant...même lorsqu'on leur sauve la vie. »
The Good Life
« Il n'y a pas que de mauvaise chose dans une vie, même si par moment tout pense à croire le contraire. Sioux Falls est un tournant important dans ma vie. Une petite ville où j'ai trouvé une certaine stabilité : un emploi, un toit et contre toute attente...Karen. A l'époque, je parcourais les routes au volant de ma dépanneuse pour porter secours à quelques gens victime des caprices de la mécanique. C'est comme ça que j'ai rencontré Karen, à quelques mètres seulement de l'entrée de Sioux Falls. Une simple affaire de panne sèche. Autant vous dire que je ne croyais pas au coup de foudre jusque-là. Et pourtant. Elle était pressée de repartir, elle devait reprendre la route au plus vite pour retrouver une amie, mais je savais qu'une fois la voiture réparée, il me serait difficile de retrouver cette femme. Alors, je lui ai menti en disant que sa voiture nécessitait bien plus qu'un simple plein d'essence...et pour me donner bonne conscience, je lui ai prêter un autre véhicule. Ainsi, j'étais sûr de la revoir lorsqu'elle viendrait récupérer sa voiture, une fois la visite chez son amie terminée. Une semaine plus tard et elle était de retour, toujours aussi radieuse.
Bien évidemment, je ne lui ai jamais avoué mon mensonge concernant sa voiture, même après notre mariage. Avec Karen, nous sommes restés à Sioux Falls pour y vivre de bon moment. Elle voulait une maison suffisamment grande, certainement pour espérer y voir un jour ses enfants. »
The Decline
« Malheureusement, les bonnes choses ne durent qu'un certain temps. Karen alimentait ses envies maternelle, tandis que moi, je ne cessais de lui rendre cela impossible. Elle voulait un enfant. Un fils, une fille, peu lui importait. Elle voulait le ventre rond, elle voulait vivre cette joie que procure la mise au monde d'un enfant. Karen voulait une famille, tout simplement, mais j'étais assez crétin à l'époque pour ne pas l'accepter. Moi, père, jamais. Frustré par l'image de mon propre père qui hantait mon esprit. Et si je n'étais pas à la hauteur ? Et si je faisais les mêmes erreurs que cet enfoiré ? Et si... Je me sentais responsable de l'état de Karen, comme si vivre à mes côtés étaient un véritable enfer. J'aurais aimé me mettre quelques coups de pieds au cul pour me faire comprendre l'importance que cela avait pour ma femme. Pour sa santé. Je n'ai pas été un très bon mari...car j'étais bien incapable de la sauver.
Mon ami Rufus, je l'ai connu lors d'une de mes visites au Pub de la ville. Nous avions beaucoup échangés et après quelques bonnes bières, nous nous racontions nos vies, nos problèmes...surtout nos problèmes. Je me souviens qu'à l'époque, toutes ses histoires me paraissaient bizarres, mais je mettais cela sur le compte de l'alcool. Je pensais Rufus complètement fou par moment, mais j'ai bien vite changé d'avis sur son sujet. Il n'y avait pas plus lucide que ce gars-là.
Ce n'est pas la maladie qui a emporté Karen, mais le Mal en personne. Je n'ai rien vu venir. D'ailleurs, je n'aurais pu y croire. Ma femme n'était plus celle que je connaissais. Elle était une autre personne, une personne désagréable qui m'inquiétait au plus haut point. Puis un soir, elle a voulu me tuer, d'ailleurs elle y serait presque arrivée, mais j'ai tiré avant. Trois coups. Cela était bien différent de la dernière fois où les détonations d'une arme à feu m'avaient retenti dans les oreilles...car pour la première fois, je venais de tuer une personne que j'aimais, plus que tout. Avant que son corps touche terre, une fumée noir s'était extirpé de sa bouche, laissant le corps complètement vide. Comme je le disais, ce n'est pas la maladie qui a emporté Karen...mais un démon. »
A new life
« Le Monde de la Chasse au Surnaturel. J'y suis entré après la mort de Karen, sous la surveillances et les bons conseils de Rufus. Sans vouloir me vanter, ma curiosité et ma détermination m'ont beaucoup aidé à avancer, même si parfois je montrais un peu trop d'impatience. D'ailleurs, peut-être est-ce la raison qui m’a coûté l'amitié de Rufus, ainsi que la vie de sa fille. On fait tous des erreurs, à n'importe quel moment de sa vie, mais on le réalise souvent que bien plus tard. Il a fallut une bonne quinzaine d'année pour que Rufus me pardonne, tout du moins, qu'il fasse l'effort de me contacter à nouveau. Entre temps, j'ai résolu quelques affaires, et échoué sur d'autres, pour finalement faire la connaissance de John Winchester. Le début d'une longue et vieille amitié. »
The Winchester
« Winchester, un nom qu'il me serait impossible d'oublier...même avec une balle dans la tête. J'appréciais beaucoup John, et j'aurais même cru le revoir après tout ce merdier. Si je vous parle de John Winchester, il faut aussi que je vous parle de ses deux garçons ; Dean et Sam. Deux gamins que leur père me laissait lorsqu'il se lançait sur une affaire de quelques jours. John Winchester n'était pas un mauvais père dans le fond, même si sous la colère je lui ai souvent dit le contraire, mais loin de là, John ne prenait simplement pas assez de temps pour le montrer. Il avait beau être un ami, ce n'est pas pour autant que j'approuvais ses manières. Lorsqu'il me demandait d'apprendre à Dean de jouer de la carabine, je préférais encore amuser son fils avec une partie de base-ball, ou bien lui apprendre quelques ficelles de la mécanique. Dans mes plus vieux souvenir, Dean a toujours apprécier les voitures. Il aurait fait un superbe mécanicien. Quant à Sam, il est vrai que ce gamin à toujours eu un traitement particulier. Après tout, il était le petit dernier de cette famille.
Lorsqu'ils sont devenu un peu plus grand, j'ai été un long moment sans les voir. N'ayant de brève nouvelle par les divers appel téléphonique de John. Sam faisait des études, au moins un de sauvé, je me disais. Et Dean, lui, suivait son père. John a beaucoup souffert de la distance entre lui et Sam, d'ailleurs ce n'était pas pour rien qu'il le surveillait dans le plus grand secret, sans en tenir un mot à Dean. Lorsque je me suis de nouveau retrouvé dans leurs histoires de famille, Dean et Sam recherchaient leur père. Le début des emmerdes, en quelque sorte. »
On the road...again.
« Il était grand temps pour moi de reprendre la route, de me sortir de mon salon où s'empilait des tonnes de livres. Je me suis peut-être un peu encroûté avec le temps, mais il faut dire que je n'ai plus vingt ans. Et comme il me paraissait impossible de couper court avec le Surnaturel, je devais trouver un juste milieu pour vivre paisiblement, mais sans pour autant me foutre de ce qui se passait dans le Monde. Et il faut dire que j'étais bien conscient de la réputation qui me collait sous la chaussure. J'étais un peu le point commun de tout chasseur qui risquait leur vie à combattre le Mal. Chose que je pestais parfois lorsque le téléphone venait à me harceler les tympans. A la recherche de John, j'ai fait de mon mieux pour aider les deux frères, bien souvent rejoins par d'autres amis de son père, comme Ellen. Elle aussi, une grande et vieille amie. Ensemble, nous avons survécu jusque l'ouverture des portes de l'enfer que nous avions finalement refermé, mais pas assez rapidement...provoquant encore plus d'emmerde qu'au début. Les démons poussaient comme de mauvaises herbes, attirant ainsi la pire des crasses qui puisse exister en Enfer, mais aussi du Paradis. Car contrairement à ce que l'on pense...les Anges portent bien mal leur statut. Sauf peut-être Castiel qui , je dois le reconnaître, apportait une aide précieuse. D'ailleurs, ne lui doit-on pas le retour de Dean parmi nous ?
Car effectivement, côtoyer les Winchesters sollicite votre cœur. Perdre Dean, ou Sam, était la pire chose qu'il pouvait m'arriver jusque présent. J'étais prêt à tout pour ses deux grands idiots. Dans notre combat, nous avons connu d'autres pertes, des amis proche ou moins proche, des innocents que nous devions protéger. En disant cela, je pense surtout à Ellen et Joe. Tous mort pour un même et unique but. »
The Last Moments
« Après tout ça, difficile de me dire que je terminerais ma vie de la sorte. Parfois il m'arrive de me dire qu'il m'aurait suffit d'une seule minutes pour éviter cette balle. L'affaire des Léviathans, ma dernière affaire. Après tout, ce n'était pas si mal pour un vieux bougre comme moi. Ce à quoi je tenais le plus finalement, avant de partir, s'était de tendre une dernière aide à mes deux gars. Une fois la chose faite, je me rappel m'être complètement abandonné. Sans savoir que la suite serait encore plus douloureuse.
Je n'étais qu'un esprit, essayant de communiquer avec les vivants. Ma vieille gourde me retenait, et il avait fallut quelques temps pour que Dean et Sam s'en rendent enfin compte. J'en ai passé du temps à crier dans le vide, à vouloir leur botter les fesses sans pour autant avoir suffisamment de force pour le faire. Leurs misérables disputes, pour une fois j'étais au courant de tout...mais pour une fois aussi, je ne pouvais rien faire.
Alors je me suis entraîné, j'ai insisté, je n'ai jamais abandonné jusque finalement pouvoir donner mes premiers signes de présence. Je n'étais pas encore hors-jeu, contrairement à ce que cet enfoiré de Dick Roman pensait. Mon assassin, celui que je voulais tuer de mes propres mains. Un instinct de vengeance si intense que Dean et Sam avaient été obligé de m'éloigner de cette affaire. Mais, même mort, je trouvais toujours une solution pour aller jusqu'au bout de mes envies. Ce n'est qu'après ma confrontation avec Dick Roman que je réalisais le mal qui me rongeait. Je devenais exactement l'une de ses créatures que j'avais chassé durant toute ma vie...alors, j'ai accepté de faire mes adieux. Et ce, définitivement. »
Go to hell or...
« Les portes du Paradis, ce n'était pas pour moi. Crowley préférait me garder pour lui, dans l'une de ses prisons en Enfer. De très mauvais souvenirs, cependant je me suis toujours efforcé à ne pas perdre la tête comme toutes les autres âmes que j'écoutais hurler, pleurer, supplier. Il est impossible de reposer en paix en Enfer. Les démons s'amusent à vous torturer, à jouer avec vos sentiments en prenant la forme de ceux ou celles que vous avez appréciés ou bien aimé. Ainsi j'ai vu des tas de Dean, de Sam, de Ellen, de Joe, de Karen, entrer dans ma cellule. J'ai même vu un jour mon père. Toutes ses personnes dont l'image est l'arme idéal pour les démons qui cherchent à vous broyer de l'intérieur. J'ai toujours cru que j'avais ma place ici, dans cette cellule, même si souvent je ne comprenais pas pourquoi on m'avait refusé là-haut...ma réponse ? Et bien, je me disais que je n'avais sûrement pas fait assez de biens dans ma vie pour mériter mon paradis. Puis, un autre Sam est arrivé, mais contre toute attente, il s'agissait-là du véritable Sam. Sans ces épreuves que Sam endurait, je serais certainement restés à tout jamais en Enfer.
Le paradis ? Et bien, c 'est vrai que c'est bien. On y retrouve enfin toute les bonnes choses, ou presque. En tout cas, une chose est sûr, on en oubli complètement toutes les merdes qui se passent sur Terre. Mais dés que ça touche au Paradis...c'est la grande chute, non seulement pour les anges. Les âmes aussi. »
The Return
« A croire que je suis arrivé là-haut au mauvais moment. Mon paradis s'est soudainement brouillé, avant de disparaître complètement. Un grand black-out avant que je retrouve dans une maison, sur Terre. A vrai dire, c'est après avoir observé par le fenêtre que je me suis rappelé de cet endroit. J'étais de retour, à Sioux Falls, dans ma propre maison que je pensais détruire depuis le temps. Content ? Comment vous dires sans vulgarité... »